Santé en danger
Opposition à la loi italienne qui interdit la culture et la commercialisation de aliments à base de cellules produits en laboratoire cela va à l'encontre de la santé des citoyens, de la science et du principe de précaution. C'est ce qu'affirme Coldiretti à propos de la présentation d'une question parlementaire sur le sujet par des représentants individuels de certains partis. Il s’agit d’une attaque claire d’une poignée d’oligarques contre le secteur agroalimentaire italien et au-delà, avec des intentions claires de spéculation financière et de normalisation alimentaire. Une attaque contre une loi soutenue par deux millions de signatures et par un front transversal qui comprend des représentants de tous les partis politiques, les gouverneurs des Régions, plus de trois mille maires.
Patrimoine commun
Pour Coldiretti, une amélioration de la législation européenne est nécessaire pour garantir le principe de précaution et la protection de la santé des citoyens, qui doivent être considérés comme un patrimoine commun par toutes les parties. En danger, c'est une chaîne d'approvisionnement, agroalimentaire, d'une valeur de 620 milliards d'euros avec 4 millions de salariés, que Coldiretti entend défendre à tout prix. Coldiretti ne lâchera pas les tentatives de ceux qui font bouger leurs hommes au Parlement pour réaliser leur projet de mettre la main sur la nourriture Made in Italy. Un complot qui verra le remblayage ferme et décisif de la science libre et d’un large soutien populaire, comme le démontre le large consensus trouvé dans la pétition Coldiretti dont est alors née la loi nationale. Outre les citoyens et les associations, parmi ceux qui se sont joints à la collecte de signatures figurent, entre autres, le Premier ministre et leader des Frères d'Italie Giorgia Meloni, le président du Parti démocrate Stefano Bonaccini, le vice-premier ministre Antonio Tajani de Forza Italia. , le vice-premier ministre Matteo Salvini de la Lega, le leader d'Action Carlo Calenda, le leader politique de Noi Moderati Maurizio Lupi, le chef du groupe du Mouvement 5 étoiles au Sénat Stefano Patuanelli mais aussi de nombreux parlementaires comme Luca Pastorino de + Europa ou Elena Bonetti d'Italia Viva.
Les signataires de la pétition
Parmi les signataires de la pétition promue par Coldiretti figurent également les présidents des régions de la Basilicate (Vito Bardi), de la Calabre (Roberto Occhiuto), de la Campanie (Vincenzo De Luca), de l'Émilie-Romagne (Stefano Bonaccini), du Frioul-Vénétie Julienne (Massimiliano Fedriga), Lombardie (Attilio Fontana), Marches (Francesco Acquaroli), Molise (Donato Toma), Piémont (Alberto Cirio), Pouilles (Michele Emiliano), Sardaigne (Christian Solinas), Sicile (Renato Schifani), Toscane (Eugenio Giani) , l'Ombrie (Tesei Donatella), la Vénétie (Luca Zaia) et le président de la province autonome de Trente (Maurizio Fugatti). Et parmi les maires - note Coldiretti - ceux de Florence, Bari, Naples, Venise, Vérone, Aoste, Ancône, Catanzaro, Cagliari et Pérouse ont signé, entre autres. Un alignement qui renforce la volonté de Coldiretti de s'opposer à ce jeu de massacre mené par des « magnats » ou des philanthropes autoproclamés afin de créer des contextes pour une déstabilisation évidente des marchés agroalimentaires européens, poussés par une recherche vorace de spéculation financière (source : Coldiretti).