Jeu vers le bas ainsi que des fusils de chasse. Au lieu de cela, les ongulés et les dégâts qu'ils laissent augmentent, créant de gros problèmes avec l'agriculture. Un mois après la réouverture de la chasse aux followers de Diana, la saison comme à son habitude s'annonce entre ombres et lumières. Cette année aussi, il y a un moins de fusils de chasse, qui pour certaines associations avoisine les 20 pour cent. « En ce qui nous concerne, de mille à 800 - explique Sergio Fratelli, président provincial de Chasse libre Sienne -. Les raisons sont multiples : les jeunes sont plus éloignés que par le passé, les personnes âgées ont déposé les armes et ainsi le nombre de chasseurs diminue. Dommage car avec leur présence aussi un élément d'attention du territoire se perd.
Ensuite, il y a les coûts élevés, autour de 530 euros par an rien que pour la licence". Mais Fratelli rapporte que non seulement les doubles diminuent mais aussi un certain type de Jeu: « Les faisans et les lièvres disparaissent. Sienne était jusqu'à il y a quelques années un fleuron de ce type de jeu qui se fait malheureusement de plus en plus rare aujourd'hui. Alors qu'il y a une invasion de sangliers. Quant au faisan en particulier, son habitat est défaillant. Le changement climatique, les cultures intensives en agriculture, l'augmentation des prédateurs ont progressivement fait que le faisan des Crete Senesi est en train de disparaître lentement. Le lièvre trouve des solutions pour s'approvisionner mais le faisan, ne trouvant rien dans les champs, est en grande difficulté ».
Il semble que les nombreux animaux de ferme qui sont relâchés dans la nature chaque année ne peuvent compenser l'absence de ce qui était jusqu'à récemment un élément typique du gibier local : « Les faisans d'élevage doivent être suivis et toutes les structures ne sont pas équipées pour que l'animal se sente à l'aise. Ils sont nés en captivité, il faudrait plusieurs étapes, de l'attention et aussi beaucoup de temps à consacrer. Ensuite, la qualité est différente : le faisan des Crete Senesi, le typique, n'est plus là. Et quand on part à la chasse, on comprend tout de suite que la situation a changé. Cette année, l'ATC mène une expérience, faire éclore les œufs avec une poule afin que même s'ils naissent en captivité, ils puissent mieux démarrer ».
En effet, le risque est que ces intrants s'avèrent au final faibles: « Il nous a été clairement expliqué que bien plus de la moitié de ces faisans laissés à l'état sauvage meurent. Principalement parce qu'il finit dans la bouche des renards, les autres parce qu'ils sont incapables de survivre après la captivité. Le lièvre a une plus grande résistance et parvient donc à s'adapter mais malheureusement une époque est vraiment révolue pour les faisans et tôt ou tard il faudra se poser le problème car ils ne sont plus là"(Courrier de Sienne).