Déchaînement justifié
« Voulez-vous des ours ? Ne vous inquiétez pas, après avoir éliminé les 3 problématiques, nous en avons encore 70 à déménager : pour tous ceux qui veulent, nous sommes disponibles, venez les chercher ». C'est le coup de gueule du président de la Province, Maurizio Fugatti, qui a lâché en conférence de presse contre les associations de défense des animaux et les experts du « salon ». La mort de coureur de XNUMX ans c'est la goutte qui a fait déborder le vase. Le Trentin qui, en partie pour des raisons touristiques et pas mal pour la pression habituelle des militants des droits des animaux de salon, a commencé en 99 à introduire une paire d'ours slovènes grâce au projet "Life Ursus", se trouve désormais dans une mer de troubles. Problèmes fauniques, environnementaux et surtout d'ordre public et de sécurité découlant d'une population de plus de 100 plantigrades soit le double du nombre "optimal" initialement estimé par l'"ancien" INFS sur environ 50 spécimens.
Parallèle avec le loup
Mais ce n'est pas tout, car tous les experts s'accordent à dire que dans dix ans il y aura plus de 300 ours dans une région magnifique mais aussi fortement anthropisée, notamment d'un point de vue touristique, été comme hiver, comme la région du Trentin. Le même phénomène qui caractérisait la population de loups s'est répété, bien que pour des raisons différentes, qui, selon certains chercheurs, se situe actuellement autour de 5000 460 spécimens, un nombre absolument insoutenable pour un pays comme le nôtre. Il suffit de penser qu'en Suède, qui a une superficie presque le double de celle de l'Italie, environ 75 spécimens ont été dénombrés, ce que le gouvernement et les scientifiques ont jugé excessif, décidant d'en abattre au moins XNUMX pour maintenir un niveau tolérable. Dans le cas du loup, les morts n'ont pas encore échappé mais si des mesures sérieuses ne sont pas prises, ce sera une éventualité pas si lointaine, alors que pleurent les éleveurs mais aussi les propriétaires d'animaux de compagnie, qui sont de plus en plus dans le collimateur des grands prédateurs.
Slogans de défense des animaux
Malgré tout cela, la loi est toujours dictée par les franges les plus extrémistes de l'animalisme dur et pur qui ignore complètement le mot "gestion" qui inclut bien les captures et déplacements divers mais - comme dans le cas des ours problématiques - aussi l'abattage. La leçon qui nous vient d'Europe est simple : "Le médecin pitoyable fait la peste puante" et donc certaines espèces sauvages doivent être gérées, en les maintenant dans des limites tolérables non seulement pour la sécurité publique mais précisément pour le bien-être de la nature elle-même . Mais nos braves militants des droits des animaux de salon n'aiment pas trop les exemples qui viennent de partout, et les leçons strictes de gestion faune-environnement qu'on nous enseigne, et continuent de crier hystériquement "Pas l'ours" ou « Que personne ne touche aux loups. Il ne s'agit pas d'ouvrir la chasse à l'un ou à l'autre : aucun chasseur italien ne le demande. Il s'agit seulement d'être consciencieusement et rigoureusement pragmatique, sans que l'idéologie ne l'emporte sur nous, et le président de la province autonome de Trente Maurizio Fugatti a bien fait de parler avec une clarté louable et rare pour les administrateurs et les politiciens de notre maison ( Paolo Sparvoli, président de l'Association nationale de chasse libre).