Dans un article paru dans les principaux journaux locaux le 2 août dernier, la Fédération Italienne de la Chasse et de l'Arcicaccia, s'opposent farouchement au Conseil Régional pour le calendrier de chasse 2013-2014 récemment promulgué. Certes, le conseil, même avec les circonstances atténuantes qui seront précisées plus tard, aurait pu faire plus pour les chasseurs du Molise, mais il serait souhaitable que Federcaccia et Arcicaccia fournissent quelques explications concernant leur politique de chasse. Le 27.06.2013, l'Association des Migrants Italiens (ANUU), l'Association Nationale de Chasse Libre (ANLC), Enalcaccia et Italcaccia ont envoyé une note au Conseil Régional demandant au Président Régional et au Conseil Régional des modifications sur le projet de calendrier de chasse proposé dans la Consultation régionale. Ce document proposait à la structure régionale, en plus des pré-ouvertures, également des modifications sur les espèces chassables et les périodes. Enfin, il a été demandé à la Région Molise de rendre opérationnel en toute urgence l'Observatoire régional de la faune, institué par la loi régionale n. 8 du 21.04.2011 mais jamais rendu concrètement fonctionnel.
Cela permettrait à la Région Molise, dans le respect des principes et des règles établis par la loi n. 11 et conformément aux directives de l'UE et aux conventions internationales sur la protection de la faune et de l'environnement naturel, d'édicter des règles pour la protection et la gestion du patrimoine faunistique et environnemental et pour la discipline de la chasse. Cette note, curieusement, tout en contenant des demandes partagées par tous les chasseurs du Molise, n'a pas été signée par Federcaccia et Arcicaccia, qui avaient également été invités à se joindre. Suite à la note ci-dessus, la structure régionale qui s'occupe de la chasse, dans une réunion informelle avec les rédacteurs, a précisé qu'elle n'avait pas été en mesure d'élaborer un autre projet de calendrier que l'AA.TT.CC. (Zones Territoriales de Chasse) de Molise, bien que régulièrement et rapidement sollicitées par des demandes formelles, n'ont jamais fourni de rapports technico-scientifiques sur les activités de reconnaissance des ressources environnementales et sur la cohérence faunique, rapports en l'absence desquels il n'est pas possible d'exploiter le période 1992 septembre - 157 janvier prévue par la loi no. 01/31. En fait, l'année dernière, précisément en l'absence d'études et de rapports spécifiques, le TAR Molise a accepté un appel sur la chasse au lièvre présenté par des écologistes.
Cela dit, la Federcaccia qui, comme par hasard, compte dans ses rangs deux des trois présidents de l'AA.TT.CC. du Molise, au lieu de se disputer avec le Conseil régional, ils auraient dû faire une autocritique et expliquer aux chasseurs du Molise que dans l'ATC, à l'exception d'une étude sur le lièvre commandée cette année après la décision susmentionnée du TAR, l'environnement les reconnaissances ne sont absolument pas effectuées et les investigations sur la consistance faunistique (rien n'a jamais été fait pour la caille, la bécasse, la bécassine, la grive, la perdrix, le faisan, la perdrix rouge, la perdrix bartavelle, le fouet, le sanglier, le cerf, le chevreuil, le daim , etc ...), incombant à la loi 157/92 met à leur charge et en l'absence de laquelle il ne peut y avoir un calendrier de chasse capable de satisfaire les demandes et attentes légitimes des chasseurs comme cela se produit, cependant, dans presque toutes les autres régions de Italie. Certes les amendements proposés par le conseiller régional minoritaire Nicola Cavaliere, amendements rappelés par Federcaccia et Arcicaccia dans leur article, sont partagés par tous les fidèles de Diana, mais si l'activité de chasse pour 2013-14 est pénalisée les responsabilités, avant même celle des politiques, sont à trouver dans les politiques de gestion insuffisantes et/ou absentes des ATC.
L'espoir pour l'avenir est que les ATC changent leur politique de gestion en investissant dans la recherche, dans l'étude des espèces, dans la programmation, en utilisant à cette fin une partie des énormes ressources qui sont actuellement dépensées exclusivement dans des repeuplements souvent infructueux. Ce n'est qu'ainsi que la politique n'aura plus d'alibi et que les chasseurs pourront enfin obtenir ce qui leur est dû en vertu de la législation actuelle. Il convient également de noter que FACE Italia (en pratique la coordination nationale des Associations de chasse) a mis gratuitement à la disposition du monde de la chasse quatre techniciens de la faune de niveau international, dont trois en altitude ANLC et un neutre, dont les recherches ont permis diverses régions (Ombrie, Marche, etc.) pour établir des calendriers de chasse répondant parfaitement aux demandes des chasseurs et à l'abri du risque de recours par les associations environnementales, car ils sont soutenus par des études technico-scientifiques irréfutables.
En tout état de cause, il est demandé au Conseil régional d'adopter d'urgence une délibération prévoyant la possibilité de chasser, au moins en trois jours fixes du 15 au 30 septembre, les espèces suivantes : caille, faisan, pigeon ramier, tourterelle. Ce n'est qu'ainsi, en effet, qu'un minimum de dignité pourra être rendu aux quatre mille chasseurs du Molise qui continuent de payer des impôts très élevés pour exercer leur passion.
Signé
Association des Migrants Italiens (ANUU) Molise
Association nationale de chasse libre (ANLC) Molise
Enalcaccia Molise
Italcaccia Molise
(8 août 2013)
Source : Termoli Online