Des centaines de rapports
« L'activité de capture de la « louve de Piave », le spécimen femelle d'un an et demi signalée par les habitants de la province de Trévise cent fois en trois mois, qui s'était comporté de manière anormale et extrêmement confidentielle ces dernières semaines. Tous les signalements collectés, analysés et traités par les bureaux du Conseil Régional ont ensuite été transmis à l'ISPRA et au Ministère de l'Environnement et de la Sécurité Énergétique - MASE avec la demande de sécuriser le loup pour mettre fin à des comportements jugés excessifs et dangereux. avec les citoyens". C'est ce qu'a annoncé le conseiller pour la chasse, Cristiano Corazzari, qui a suivi toute l'affaire avec les bureaux régionaux ces dernières semaines.
La collaboration des citoyens
L'activité, coordonnée par la Région Vénétie, a impliqué une équipe multidisciplinaire de professionnels, composée de l'équipe de capture de l'Université de Sassari coordonnée par le Professeur Apollonio, de la Police Provinciale de Trévise et Belluno, du Service Vétérinaire de l'ULSS n. 2 Marca Trevigiana. L'intervention a également été rendue possible grâce à la collaboration des citoyens et des maires de la région de Piave, ainsi que de la Paroisse d'Ormelle qui a mis à disposition les espaces nécessaires pour la logistique, la coordination des activités et la base technico-opérationnelle.
Statut à déclasser
« L'opération de capture – explique l'édile – a nécessité une planification minutieuse. Une intervention complexe, qui a démontré une fois de plus le grand professionnalisme de nos bureaux régionaux, de notre Police Provinciale et de l'équipe de capture de l'Université de Sassari, grâce également à la collaboration des citoyens et des maires de la région. Le statut actuel du loup – explique Corazzari – est celui d'une espèce particulièrement protégée. Même si les autorisations et avis des autorités compétentes étaient obtenus dans un délai raisonnable, ils restent incompatibles avec le délai qui serait nécessaire dans ces situations. Je crois donc qu'il est important de dévaloriser le statut actuel d'espèces particulièrement protégées comme celle du loup : de cette manière nous obtiendrons automatiquement une rationalisation opérationnelle et bureaucratique". Après sa capture, la louve a subi un examen vétérinaire pour vérifier son état de santé, avec des prélèvements pour analyse génétique et radiographie. (Source Région Vénétie)