« Arrêtez de perdre du temps, le président Conte convoque la Conférence État-Régions et respecte l'art. 19 bis du loi d'état 157/92. Je suis intervenu avec une question au Premier ministre Giuseppe Conte et au ministre des Affaires régionales et des Autonomies Francesco Boccia pour leur demander s'ils n'ont pas l'intention de convoquer la Conférence État-Régions, dont le délai a expiré le 10 juin, pour permettre aux Régions qui ont soumis une demande régulière d'application du régime dérogatoire, afin de pouvoir recevoir l'attribution des quantités maximales pouvant être prélevées pour les espèces faisant l'objet de la dérogation.
Rappelons que les dérogations sont un outil mis à la disposition des États membres par l'Union européenne, afin de déroger aux interdictions générales pour toutes les espèces considérées comme étant en bon état de conservation. Ils concernent des formes traditionnelles de chasse fortement ancrées sur le territoire italien et représentent également un outil efficace pour la protection des cultures agricoles contre les dommages causés par la présence excessive de certaines espèces de faune sauvage qui, bien que non considérées comme normalement chassables, peuvent être prises en dérogation conformément à la directive communautaire 147/2009 et art. 19 bis de la loi de l'État 157/92. Encore une fois ce gouvernement ne respecte pas les droits d'une catégorie, celle des Chasseurs, à laquelle je suis honoré d'appartenir et dont on ne se souvient très bien que lorsqu'on doit le harceler de mille impôts et taxes.
Les Chasseurs ne demandent pas de cotisations ou de dons, mais simplement le respect de la loi par un Gouvernement oublieux quand ça leur arrange et qui oublie que nous Chasseurs, dans le respect de la loi, pour exercer l'activité de chasse que nous versons chaque année en les caisses de l'Etat, avec le seul versement de la taxe gouvernementale, plus de 120 millions d'euros. Dans ce cas, l'exécutif actuel s'avère très bien connaître l'existence des passionnés de chasse, pour les oublier lorsqu'il s'agit de leur donner ce qu'ils méritent. Un comportement hypocrite qui caractérise toute l'activité gouvernementale et que Conte et ses compagnons ont montré comme s'appliquant à presque toutes les catégories de contribuables, mais maintenant la mesure est complète et nous ne permettrons plus que les droits des chasseurs italiens continuent d'être ignorés.
Nous ne demandons pas que nous prenions soin de nous même avec la même attention avec laquelle les immigrés illégaux ont été traités lors de l'approbation de l'infâme amnistie, mais nous serions simplement "contents" d'être traités comme des citoyens qui ont des devoirs et des droits. Il suffirait que l'Etat respecte les dispositions de l'art. 19 bis de la loi de l'État 157/92. On ne demande rien de plus, mais vu le fonctionnement de l'interlocuteur actuel, on se doute qu'on en demande trop".
C'est ce que l'hon. Maria Cristina Caretta, adjointe des Frères d'Italie.