Migration Pass: ANUU fournit des données sur la migration printanière qui, d'après les observations effectuées sur le territoire italien, semblent intéressantes.
Il est toujours important aux fins d'étude d'observer et de surveiller attentivement l'avifaune qui au printemps se déplace sur le territoire italien pour aller nicher dans les territoires nordiques après la période d'hivernage qui se produit pendant la saison hivernale dans des pays beaucoup plus chauds. Ainsi chaque année on assiste à la migration prénuptiale, avec les différentes espèces prêtes à s'envoler conditionnées par la météorologie qui, selon les années, peut ou non donner l'occasion de bonnes observations en fonction des agents atmosphériques qui caractérisent la saison. Une saison qui, entre 2013 et 2014, a été caractérisée par un hiver humide mais doux, un automne infini et très long. Les données du CNR et d'Arpa Lombardia affirment que les trois premiers mois de l'année (pour les météorologues, la saison la plus froide de l'année va du 1er décembre au 28 février) étaient vraiment étranges, presque tropicaux : pour le nord de l'Italie, le deuxième plus chaud et le troisième le plus humide de 1800 à aujourd'hui. Et si seuls quelques flocons de neige ont été aperçus dans la plaine lombarde, en montagne, notamment sur l'Orobie, les accumulations de neige fraîche ont formé des murs de plus de sept mètres. Ce sont des sautes d'humeur dans la météo auxquelles nous devrions de plus en plus nous habituer. Ces dernières années, chaque hiver a été différent du précédent. En raison de l'action humaine et des fluctuations climatiques normales de cette période historique, les anomalies météorologiques sont de plus en plus fréquentes. Et donc cette année les températures ont été particulièrement douces, avec une moyenne supérieure à 2° par rapport à celle des années 1971 à 2000.
Dans la deuxième décade de février, la domination de l'anticyclone s'est poursuivie, avec peu de nuages sur l'Europe continentale et des températures supérieures à 25° qui ont permis un printemps précoce. En particulier, l'apparition de brouillard dans certaines régions du nord de l'Italie, inhabituel pour l'époque, qui empêchait le soleil de percer les basses altitudes côtières de la Ligurie et des plaines vénitiennes jusqu'au Polésine. Cela a conditionné l'évolution phénologique de certaines espèces qui se sont fait désirer par leur absence presque totale pendant l'hiver sous nos latitudes, puisque la température dans les rivages reproducteurs est restée au-dessus de la norme. Peppola, Siskin et La Cesena en sont des exemples. Ces espèces, combinées à un passage anormal et décevant de nombreuses autres au cours de la dernière saison d'automne, ont fait en sorte que les terres, habituellement fréquentées, donnaient une impression presque désolée en raison du petit nombre de sujets présents.
Mais la saison printanière a immédiatement commencé à devenir intéressante. Un changement météorologique important s'est produit le dernier week-end de mars avec de l'air froid d'origine polaire descendant vers la Méditerranée et avec des chutes de neige en dessous de 1.000 25 m. de partage. Là encore le temps a changé et le mois d'avril a été représenté par des journées de beau temps, notamment celle du XNUMX, avec des températures supérieures à la normale, soulignant une fois de plus la tendance climatique de ces dernières phases temporelles. Tout cela a influencé positivement l'arrivée sur la péninsule des transsahariens qui enrichissent les territoires de notre belle péninsule de biodiversité ornithologique, à tel point que dans la première quinzaine d'avril cette migration pouvait déjà être considérée comme positive à bien des égards. En plus de certaines espèces remarquées un peu plus tôt, il y avait celles avec leur progéniture déjà en remorque grâce à une reproduction favorisée par les conditions météorologiques.
À l'Observatoire ornithologique FEIN d'Arosio, on a ainsi noté la bonne présence de grives musiciennes et de baleines noires baguées en plus grand nombre que lors des printemps précédents et avec une présence beaucoup plus constante et prolongée. Il convient également de souligner la présence des différents Luì, les Blackcaps et le tintement inhabituel d'une Bigiarella qui, habituellement à la station Arosiana, est une espèce typiquement estivale-automnale.
La présence du Blackbird, du Pettirosso del Colombaccio et du Codirosso est excellente. Parmi les captures il est intéressant de signaler celle d'un Merle le 13 avril bagué le 6 juin 2007, d'un Pic vert bagué le 14 août 2010 et recapturé le 20 avril 2014 et celui d'une Mésange charbonnière baguée le 17 octobre 2011 et recapturée le 9 avril 2014. La dernière période de baguage, qui s'étend de janvier à fin avril, a enregistré 170 sujets analysés appartenant à 23 espèces.
En 2013 il y avait 268 sujets appartenant à 29 espèces, en 2012 il y avait 192 sujets appartenant à 21 espèces, en 2011 255 sujets appartenant à 26 espèces étaient bagués, en 2010 180 sujets appartenant à 25 espèces étaient bagués, en 2009 219 sujets appartenant à 19 espèces étaient des espèces baguées et en 2008 il y avait 425 sujets bagués appartenant à 29 espèces. En conclusion, 4 1977 sujets ont été bagués à l'Observatoire ornithologique FEIN du 188.551 août 10 à ce jour. Un nombre appelé à augmenter au fur et à mesure que l'activité d'étude se poursuit avec le projet d'élevage, à partir du 2014 mai 2014, en supposant qu'en septembre 190.000 le cap des XNUMX XNUMX individus bagués soit atteint.
8 mai 2014
Migrants ANUU