Mise en œuvre dans les délais
Le nombre excessif de sangliers, d'ongulés et d'animaux sauvages constitue de plus en plus une urgence qui ne peut être reportée pour l'agriculture toscane. La faune sauvage dépasse de loin le niveau de durabilité territoriale, comme cela a été souligné depuis des années Cia-Italiens Fermiers de la Toscane. En référence à la proposition du Plan Faunistique de Chasse, la Cia Toscana souligne quelques enjeux et améliorations critiques, rappelant qu'il doit être mis en œuvre à temps, et avoir parmi les objectifs prioritaires celui de répondre aux besoins du monde agricole, qui dans de nombreuses régions de Toscane, il souffre d'évidentes difficultés de coexistence avec la faune sauvage. Cette situation dans le contexte actuel est encore aggravée en raison du rôle que jouent souvent les animaux sauvages en termes de propagation des épizooties, et malgré l'absence d'expertise spécifique sur ces aspects, le nouveau plan dans la détermination des objectifs, et en particulier dans l'activité le suivi de la réalisation de celui-ci devra également prendre en compte cet élément qui, pour l'activité agricole, et en particulier pour l'élevage, risque d'être encore plus décisif que les dommages directs que peut causer la présence de la faune sauvage.
Activité de chasse ordinaire
Pour sauvegarder leur production, les agriculteurs ont besoin de délais rapides et sûrs en ce qui concerne l'activité de contrôle, en plus de renforcer l'activité elle-même, surtout compte tenu de la forte baisse du nombre de chasseurs, qui, de manière de plus en plus réduite, pourront contribuer à garantir l'équilibre nécessaire, par l'activité de chasse ordinaire. Mais aussi clarté des modalités et des modalités avec lesquelles les actions sont menées ; l’efficacité des interventions visant à protéger les cultures et à restaurer l’équilibre des écosystèmes. En ce qui concerne l'activité des ATC - telle que soulignée pour l'élaboration du PFV - dans l'exercice de leur rôle, elles doivent corréler fonctionnellement les aspects purement cynégétiques avec la présence d'une activité agricole. Pour cette raison, il est nécessaire d'impliquer et de partager les choix avec le monde agricole lui-même, qui ne doivent pas se limiter à la seule ATC, mais doivent concerner toute la chaîne des choix à partir du niveau régional.
Protection de la production
Il est également nécessaire de sécuriser le territoire rural, non seulement en termes de sauvegarde de la durabilité productive et économique des entreprises, mais aussi de garantir, à travers leur survie, le soutien social et environnemental nécessaire à ces zones marginales. Il est clair que les animaux sont en excès et l'objectif de protection des activités agricoles ne peut être atteint que par la mise en œuvre de formes de chasse, de sélection, d'échantillonnage, de confinement et d'abattage, qui ont pour objectif de ramener la présence de la faune sauvage, notamment ongulés, à des densités maximales « effectivement » durables, donc bien inférieures à 2,5 animaux pour 100 hectares. Pour atteindre cet objectif, nous soulignons également un problème critique évident représenté par la diminution drastique du nombre de chasseurs, et par l'augmentation de leur âge moyen, qui, combiné à une attribution de zones de chasse très vastes, ne permet pas - notamment pour les espèces de sangliers - un contrôle adéquat de ces territoires.
Chaîne d'approvisionnement en viande
Au regard des objectifs spécifiques de gestion de la faune, nous pensons qu'il faut prêter attention d'abord aux ongulés - et notamment aux sangliers - puis à la petite faune. En termes de valorisation de la ressource faunique et de la filière viande, tout en partageant Dans la stratégie globale, nous soulignons la nécessité de renforcer et de standardiser le système de centres de repos et de transformation dans les territoires, afin de garantir non seulement le suivi et la traçabilité des animaux chassés, mais aussi le renforcement des éléments de contrôle dans le respect à la transmission de pathologies qui peuvent avoir des répercussions importantes - en premier lieu - sur le système d'élevage.
Prévention des dommages
Concernant la prévention des dégâts, il faut prendre toutes les actions pouvant conduire à ce résultat, même si l'on reste convaincu que le plus fonctionnel est de rétablir la pression de la faune sur les territoires. Au-delà des aspects liés à cet instrument, il est nécessaire d'œuvrer pour qu'une juste réparation du préjudice subi soit reconnue, à travers des procédures simplifiées et des délais adéquats. Sur cette question, notamment en ce qui concerne les zones protégées, une action est nécessaire au niveau politique et institutionnel, pour saper le mécanisme actuel de reconnaissance de ces dommages, qui prévoit l'application du régime "de minimis", qui, outre les dommages causés aux agriculteurs, ajoute une insulte. En ce qui concerne les ZRC, le manque d'efficacité de celles-ci par rapport aux objectifs attendus ressort à la lecture du plan, compte tenu également du fait que de nombreux ongulés sont souvent concentrés dans ces zones et que l'activation de l'art. 37 est difficile, nous pensons qu'en plus de protéger les entités qui ont obtenu de bons résultats, l'initiative ATC doit non seulement être évaluée en temps opportun grâce à un suivi continu et efficace, mais que les actions nécessaires à sa révocation doivent être entreprises en temps opportun. manière.de l'autorisation et/ou de la transformation. Les trois années de référence pour l'évaluation ne doivent pas être liées à l'adoption du nouveau plan, mais aux résultats de l'activité déjà réalisée.
Calendrier de chasse à approfondir
La Cia estime qu'il est nécessaire d'obtenir des preuves de la manière dont les changements climatiques affectent les habitudes des animaux et la conduite des activités de chasse. Il est utile d'approfondir le calendrier de chasse, afin de faciliter les précautions nécessaires, qui peuvent être utiles pour optimiser l'efficacité de l'action elle-même, en favorisant une coexistence durable, en premier lieu, avec le secteur agricole. Une surveillance continue est nécessaire, conclut la Cia Toscana, également pour la situation des prédateurs. (Source CIA).