La Cour de cassation a décidé d'annuler la peine de deux ans de prison (avec sursis) contre Giuseppe De Benedictis, ancien juge d'instruction du tribunal de Bari et actuellement en poste à Matera. L'affaire judiciaire a duré plus de sept ans et les allégations étaient très graves : possession et collecte illégales de armes de guerre et réception de biens volés, avec une arrestation en 2010. Que s'est-il passé exactement ? L'homme est un passionné d'armes à feu, ainsi qu'un collectionneur d'armes à feu.
Ils ont été retrouvés chez lui 1300 armes acquis depuis deux décennies, tous tenus régulièrement. L'un d'eux a cependant déclenché l'enquête. Il s'agit d'une carabine achetée dans la province de Caserte, une arme de guerre selon l'acte d'accusation, car capable de tirer en rafales. Le magistrat aurait tout de suite compris la situation, expliquant au propriétaire de l'armurerie de Campanie de restituer l'arme peu après. Les carabiniers ne l'ont pas permis et l'incapacité de restituer le fusil a conduit à l'assignation à résidence du juge.
Après l'acquittement en première instance et l'appel de la peine, l'homme a été condamné en deuxième instance, ce qui a conduit ensuite à l'appel devant la Cour suprême. Ces jours-ci, la peine a été définitivement annulé, puisqu'il n'y a pas eu de report. Pour les juges de Piazza Cavour, le "collègue" n'a commis aucun crime, un précédent important qui ne peut être ignoré.