Nous avons appris avec regret la décision du conseiller régional Saccardi ne pas permettre, pour les prochains jours de pré-ouverture, le prélèvement de l'espèce Tourterelle sauvage (Streptopelia turtur). Il est regrettable que, malgré les conditions d'un choix différent, la Région ait décidé de ne pas s'attaquer au problème en choisissant une route extrêmement restrictive ce qui pénalisera une partie substantielle des chasseurs. En ce qui concerne les arguments rapportés dans le communiqué de presse qui vient d'être envoyé à toutes les associations, que nous rapportons intégralement ci-dessous, nous estimons nécessaire de rappeler que la Commission européenne n'a jamais demandé, à notre avis, l'obligation de déclaration immédiate des animaux abattusi, suggérant plutôt une réduction du prélèvement global sur la voie de migration orientale dont fait partie la région de Toscane.
Ainsi, les propositions d'une éventuelle réduction des sacs de gibier journaliers et annuels, pour permettre une seule journée de pré-ouverture pour l'espèce concernée, pour rapporter le nombre d'articles au cours de la semaine suivante, des choix tout à fait fonctionnels pour respecter le principe de sauvegarde de l'espèce auraient été trouvés. Ci-dessous le texte intégral de la lettre du conseiller Saccardi :
"Cher,
la Région Toscane s'est engagée, depuis plusieurs mois maintenant, à permettre la pré-ouverture de la tourterelle sauvage 1 ° Septembre 2021. La pré-ouverture représente une tradition consolidée pour la Toscane et un message important, si nécessaire, de reprise de la chasse après les difficultés causées par Covid-19. Lors de toutes les réunions institutionnelles avec les Conseillers des autres Régions et le Ministère, nous avons donné notre volonté de réduire le sac de gibier journalier à un maximum de 5 animaux par chasseur, d'indiquer un seul jour de pré-ouverture et de réduire de 50% le prélèvement de l'espèce pendant la saison de chasse 2021/2022. Tout cela dans le but de favoriser l'approbation d'un Plan National de Gestion de la Tourterelle Sauvage par le Ministère de la Transition Ecologique (MITE), qui n'est cependant jamais arrivé.
J'ai donc pensé à vous écrire, avec clarté et transparence, car je considère les Associations de Chasse de Toscane comme des interlocuteurs compétents et passionnés pour mon Département et j'estime nécessaire de vous expliquer un choix, avec lequel je n'étais personnellement pas d'accord, contraint par l'inertie du Gouvernement, par les arrêts jurisprudentiels, lui donne circulaires ministérielles. J'ai été confronté pendant longtemps et à plusieurs reprises à des collègues d'autres Régions d'Italie centrale qui font le même choix difficile et forcé. Le MITE, dans une note, imposée au Piémont, à la Ligurie et au Val d'Aoste, qui font partie de la voie de migration ouest, l'interdiction totale de la chasse et indique textuellement, pour les autres Régions, que le Plan National de Gestion de la Tourterelle Sauvage : « Représente l'outil de mise en œuvre des principes généraux du plan européen ». Et dans un autre passage : "A la lumière de ces considérations, il est rappelé qu'à l'heure actuelle le prélèvement de la tourterelle sauvage n'apparaît pas conforme aux dispositions de l'article 7 de la Directive Oiseaux". En outre, pour la voie de migration orientale (dont la Toscane fait partie), une restriction particulière est indiquée concernant l'obligation de déclaration immédiate des animaux abattus, afin de vérifier le respect du sac de gibier maximum.
Cela suppose l'utilisation d'une certaine méthodologie de reporting qui évite toute possibilité d'aller en plus du sac de jeu global affecté à la Toscane. Je crois qu'il serait vraiment incompréhensible, pour le monde de la chasse, de devoir bloquer la pré-ouverture immédiatement après le départ, alors que le nombre de 4.500 (quatre mille cinq cents) tourterelles, accordées à toute la Région Toscane selon les critères indiqués par le MITE. En fait, d'après les données, il ressort qu'au cours des dernières années, ils ont été encore plus abattus Têtes 9.000 et on estime que près d'1/3 (de 15.000 20.000 à XNUMX XNUMX) des chasseurs toscans participent à la pré-ouverture de la Tortora. Il est évident que l'atteinte du sac de gibier maximum peut s'épuiser en très peu de temps après le début de la pré-ouverture avec pour conséquence la fermeture immédiate de l'échantillonnage pour cette espèce.
Par ailleurs, la Région se verrait contraint d'imposer l'utilisation de l'APP carte de chasse électronique Toscaccia afin d'obtenir un signalement immédiat et une fermeture instantanée dès que les 4.500 4.500 animaux abattus sont atteints. Je pense que l'utilisation de la carte de chasse électronique doit représenter un libre choix des chasseurs toscans et non une simple imposition. Il est essentiel de prendre en compte que toute poursuite du retrait au-delà de XNUMX XNUMX têtes déclencherait PÉNALITÉS CRIMINELLES à la charge des chasseurs car la tourterelle deviendrait impropre à la chasse, comme toute autre espèce protégée. Tout cela découle d'un manque de choix politique au niveau du MITE et du MIPAAF, qui aurait très bien pu activer le moratoire sur l'espèce. comme c'était déjà arrivé pour la bécasse au mois de janvier il y a quelques années, ou prendre la responsabilité d'approuver le plan de gestion national de la tourterelle sauvage.
Par conséquent, la Région Toscane, impliquée depuis des années dans la sauvegarde de la Tortora, se doit de protéger les amateurs de ce type de chasse de toutes les situations critiques et d'éventuelles lourdes sanctions. Les considérations ci-dessus ont conduit à la décision de ne pas pré-ouvrir l'espèce Tortora Selvatica pour la saison de chasse 2021/2022.. Les deux jours d'ouverture anticipée ne concerneront donc que l'espèce Storno, de la manière prévue par le prélèvement "par dérogation". Je l'annonce maintenant pour ne pas mettre les chasseurs en difficulté à l'approche de la date de pré-ouverture prévue. Je sais que cette décision provoquera des déceptions et des protestations, mais vous savez aussi que la Région Toscane a été, quand elle le pouvait, résolument en faveur de la chasse, même à l'époque de confinement, enseignant dans toute l'Italie.
Aujourd'hui, cependant, il n'y a pas de conditions pour un choix qui serait risqué d'un point de vue juridique pour les gestionnaires, pour le conseiller, pour la junte, et surtout pour les chasseurs eux-mêmes. Je confirme mon engagement concret à reprendre une discussion étroite avec les Ministères et l'ISPRA pour arriver, prochainement, à l'approbation d'un Plan national de gestion durable de l'espèce Tortora Selvatica et satisfaisant pour l'activité de chasse, avec l'aide des autres Régions, qui pour presque toutes (à ce jour, en Italie centrale, toutes à l'exception des Marches) ont fait le même choix de ne pas activer la pré-ouverture (Source : Confédération des chasseurs toscans).