Il y a douze mois
Cela fait maintenant un an depuis le premier cas de Peste de sanglier identifiés dans le Piémont, mais les solutions sont encore insuffisantes pour enrayer le problème et garantir un fonctionnement régulier des entreprises. C'est ce qu'affirme la Coldiretti Piemonte en commentant le faible nombre d'abattages de sangliers qui n'atteint pas le seuil des 16 50, si bien que l'objectif des 7 17 reste loin. « Tant de mots, plusieurs réunions, des ordonnances régionales, des barrières et des clôtures en construction, sans calendrier effectif en termes d'achèvement des travaux et d'activation d'interventions extraordinaires et décisives. La réalité est décevante et quelque peu critique avec des dommages économiques incalculables à la production et aux entreprises agricoles, à l'environnement et aux accidents de la route qui se sont poursuivis cette année. Qu'il suffise de dire qu'au cours des XNUMX dernières années, les dégâts causés par les sangliers ont été d'environ XNUMX millions d'euros dans le Piémont, selon les données d'Ispra - notent Roberto Moncalvo, président de Coldiretti Piémont et Bruno Rivarossa, délégué confédéral -.
Loi 157 de 1992
Il est clair que les institutions doivent trouver une solution concrète pour aller de l'avant, créer les conditions pour générer les conditions permettant une reprise de l'activité agricole même dans les zones les plus touchées, définir une perspective de relance, sécuriser notre territoire, citoyens et entreprises sans plus perdre de temps. Il faut reconnaître une fois pour toutes que les chasseurs ne supportent pas, notamment dans les zones concernées par le PSA, les opérations nécessaires et plus généralement la campagne de dépeuplement des sangliers : il faut donc mettre pleinement en œuvre les dispositions récemment introduites avec la réécriture de l'article 19 de la Loi no. 157/92 au sujet d'un contrôle efficace de la faune. C'est pourquoi il est urgent d'investir dans l'augmentation du personnel chargé de l'activité d'abattage et toutes les interventions doivent être mises en œuvre sans excuses, en appliquant les directives opérationnelles, sans dépendre de l'ATC et du CA qui, à de rares exceptions près, ont effectivement bloqué l'exploitation jusqu'à présent. .
Plus de protection pour les entreprises
Il faut aussi permettre la reprise de l'élevage, avec des critères de biosécurité clairs et durables, tant pour les entreprises relevant de la zone concernée par le PSA que pour les nombreuses entreprises qui élèvent à l'état semi-sauvage dans toute la région, qu'elles ont ont souvent dû abandonner ce type d'élevage au risque de perdre un long travail de protection des races historiques de notre biodiversité. Au vu des bouleversements provoqués par la guerre en Ukraine, il est essentiel de permettre à nos entreprises de pouvoir mener à bien leur travail, garantissant à notre pays un niveau correct de souveraineté alimentaire. Les entreprises agricoles et la population doivent être protégées et la région sécurisée au plus vite. Sur ce front, il faut aussi que le politique assume pleinement ses responsabilités, en évitant d'intervenir, comme c'est le cas avec le premier projet de loi de réorganisation régionale, uniquement dans le cadre de la chasse et sur des aspects ayant une connotation à caractère exclusivement managérial et d'intérêt pour quelques-uns : il faut concrètement définir une stratégie qui permette, par des actions immédiates et extraordinaires, d'engager un véritable processus d'éradication de la peste porcine africaine de notre territoire » (source : Coldiretti).