Federcaccia : Macerata, trop de désinformation sur le confinement du pigeon sur le territoire provincial, mieux vaut préciser.
Concernant les articles parus dans la presse locale ces derniers jours : « A Civitanova, on tire sur les pigeons. Résidents alarmés »,« Tournage dans la campagne de Civitanova Alta. Le tir aux pigeons commence. Tous réguliers ", il convient de noter que le pigeon de ville représente la forme domestique de l'espèce sauvage" Columba Livia ". L'avis rendu par l'ISPRA (Institut Supérieur pour la Protection et la Recherche de l'Environnement) le 05 février 2009 avec la note 005042 met en évidence comment la localisation légale du pigeon des villes (Columba Livia variété domestique), a été modifiée en vertu de la Sentence no. 2598 de la section de la Cour de cassation III Sanction du 26 janvier 2004, qui, étant donné que selon l'art. 2 de la loi nationale 157/1992 appartiennent à la faune sauvage objet de protection de la loi "les espèces de mammifères et d'oiseaux dont il existe des populations vivant de manière permanente ou temporaire dans un état de liberté naturelle sur le territoire national", établit que la le pigeon des villes doit également être assimilé aux animaux sauvages car il « vit en état de liberté naturelle sur le territoire national ».
Le pigeon voyageur ou le pigeon élevé à des fins alimentaires ou sportives appartiennent encore à l'espèce domestique ou domestiquée. De cette phrase, il résulte, entre autres, que la référence pour la gestion des conflits attribuables à la colombe de la ville doit être identifiée dans la loi nationale 11 février 1992 n. 157, concernant les « Règles pour la protection de la faune homéothermique et pour l'exercice de la chasse ». Sur la base du paragraphe 2 de l'art. 19 de la loi précitée, les Régions et par procuration les Provinces ont le droit de contrôler la faune : pour la meilleure gestion du patrimoine animalier, pour la protection des sols, pour des raisons sanitaires, pour la sélection biologique, pour la protection du patrimoine historique -artistique, pour la protection des productions zoo-agro-forestières et piscicoles.
Il ne faut donc absolument pas confondre ce qui est rapporté par les médias avec des "voyages de chasse" et encore moins avec du "tir au pigeon" (d'ailleurs désormais interdit depuis des décennies), le pigeon ne faisant pas partie des espèces chassables et la période à laquelle la chasse est autorisée entre le 10er septembre et le 25 février avec des limitations sur les horaires, les espèces, les animaux et les méthodes. Par conséquent, désormais, seul le contrôle de la faune excédentaire est effectué et spécifiquement pour le pigeon, en présence de dommages aux cultures, signalés par les associations agricoles, comme le prévoit expressément l'art. 7 de la loi régionale n. 1995/XNUMX.
Les sujets chargés des opérations sont les Gardes-chasse dépendant de la Province ; ces derniers peuvent faire appel aux propriétaires et locataires des fonds sur lesquels les plans de contrôle sont mis en œuvre, à condition qu'ils disposent d'un permis de chasse, ainsi que des gardes forestiers et des gardes municipaux titulaires d'un permis de chasse, des gardes de chasse volontaires, par des opérateurs habilités par la province à travers des cours de préparation à la gestion de la faune avec un permis de chasse. Lors de ces opérations, toutes les dispositions en vigueur en matière de sécurité publique sont respectées, en faisant toujours preuve de la plus grande prudence, attention et prudence, surtout dans une zone anthropisée comme celle de la bande côtière.
Le contrôle de la faune excédentaire est un élément important pour la gestion du territoire et pour la protection des cultures agricoles. La faune est un patrimoine indisponible de l'Etat et donc un bien de toute la communauté mais les dommages aux cultures sont indemnisés aux agriculteurs du territoire géré par les Zones Territoriales de Chasse à l'aide des quotas payés par les chasseurs.
Nazzareno Galassi
Vice-président provincial Federcaccia Macerata
(5 avril 2014)