Avec la phrase de Tribunal administratif du Piémont qui la semaine dernière m'a suspendu plans d'abattage de sangliers dans la province de Turin, la protestation des agriculteurs contre la dommages causés par la faune: "Je ne suis pas en colère contre les juges - Roberto Barbero, le président de la Confédération italienne des agriculteurs de Turin, met la main dessus - qui font leur travail sur la base de la réglementation en vigueur, je m'en prends plutôt aux politiciens, qui ils parlent sans rien faire. Tout le monde sait à quel point le problème du sanglier est devenu dévastateur pour notre agriculture, pourtant rien ne bouge.
Je reconnais que même dans le contrat gouvernemental du nouvel exécutif national, il n'y a aucune trace d'interventions pour faire face aux dégâts de la faune, qui doivent être gérés et n'est plus seulement protégé. Tant que la loi ne sera pas maîtrisée, il n'y aura aucun moyen de contenir efficacement la rage des sangliers, ainsi que des loups et autres animaux sauvages. » Accueillir l'appel des associations environnementales et de protection animale Lac, Lav, Sos Gaia et Oipai, la mise à disposition du Tar ne ferme pas la chasse, qui se poursuivra régulièrement jusqu'à la fin de la saison de chasse, mais place l'arrêt à Programme extraordinaire pour le confinement des sangliers, approuvé par la Ville Métropolitaine (ancienne Province) de Turin. En particulier, il est indiqué que la mise à mort d'animaux doit être le dernier recours, ne pouvant être effectuée que si l'Institut supérieur pour la protection et la recherche environnementales (Ispra) certifie la inefficacité des interventions écologiques alternatives non toxiques.
Pour les juges, le prétexte des coûts des interventions de prévention (clôtures, bornes électriques, etc.), mis en avant par la Métropole, ne justifie aucune violation de la législation étatique. «Les dégâts causés par la faune - intervient le président régional de la Confédération italienne des agriculteurs piémontais, Gabriele Carenini - deviennent le premier problème de nos exploitations. La situation est dramatique pas seulement pour les cultures, mais aussi pour la sécurité des personnes, comme en témoigne l'augmentation des accidents de la route causés par le croisement des sangliers. La politique doit intervenir au plus vite, des plans de dépollution extraordinaires doivent être organisés, mais aussi interventions législatives qui permettent une gestion raisonnée de la faune, dépassant l'approche idéologique de la protection à tout prix ».