Encore une autre transmission idéologique
Le journaliste séraphique Sabrina Giannini encore frappé. Et il l'a fait avec le cynisme et l'emphase habituels qui caractérisent son "travail" idéologique au service de l'animalisme et du véganisme les plus extrémistes et intransigeants, passionnément parrainé par l'habituelle RAI3. Le dernier épisode de son "Devinez qui vient dîner" a commencé avec le faux titre de la soi-disant "viande synthétique" mais ce n'était qu'un leurre, c'est-à-dire pour les téléspectateurs. En effet, après quelques minutes durant lesquelles elle s'est démenée pour tenter de démontrer que la viande de laboratoire est non seulement une bonne et juste chose mais aussi indispensable, que les organisations paysannes ont récolté plus de 500.000 XNUMX signatures de citoyens sur la base d'une montagne de mensonges et que la ministre Lollobrigida s'est simplement prêtée à leur "petit jeu", elle est vite passée aux deux autres sujets qu'elle préfère : l'élevage intensif en cage et les chasseurs, notamment italiens. En ce qui concerne la viande en éprouvette, l'animateur s'est attaché à démontrer que la production de viande, en plus de causer souffrance et mort aux animaux (c'est ainsi depuis des millions d'années !), est la cause majeure de la consommation d'eau.
L'agriculture intensive
Dommage toutefois qu'il ait « oublié » de mentionner qu'il existe trois types d'eau : l'eau bleue (prise dans les nappes phréatiques ou superficielles) ; les eaux vertes (pluies et/ou s'échappant du sol lors de la croissance des cultures) et les eaux grises (nécessaires pour diluer et purifier les rejets d'eau de production). Eh bien, puisqu'il s'agit d'eau verte, qui représente plus de 80 % de l'empreinte eau totale la plus utilisée dans la production de viande, de lait et d'œufs, il s'ensuit que son utilisation contribue de manière minime au phénomène de pénurie d'eau redouté. Puis ce fut au tour de l'élevage intensif et en cage avec des images vraiment choquantes de lapins de compagnie, et dans ce cas, incapable d'"ignorer" que l'UE et l'Italie ont fixé une limite fixée à 2027 pour l'élevage en cage, il s'est moqué du délai trop long et du fait que le lobby des éleveurs fait pression pour de nouveaux reports. Enfin – mais c'était très prévisible et inévitable – Mme Giannini s'est déplacée sur le champ de bataille qu'elle préfère, celui contre la chasse et cette fois elle a utilisé, comme toujours de manière instrumentale et incomplète, le problème du saturnisme qui fait l'objet d'études approfondies dans chaque nation civilisée et pour lequel des mesures sévères ont été adoptées dans notre pays également.
Le comportement des chasseurs
Or, le fait est que tout cela ne lui suffit pas car, selon elle, les chasseurs, s'ils n'utilisent plus le plomb dans les zones humides, continuent à le faire à la campagne et dans les bois, empoisonnant la viande sauvage qui est ensuite consommée non seulement par d'autres animaux mais par l'homme lui-même. Pour son offensive très personnelle, Mme Giannini utilise toutes les armes possibles et imaginables, y compris les « bombes à fragmentation » de fausses données sur les victimes de la chasse, doublant presque le nombre de morts au cours des seize dernières années ; une technique largement utilisée par certaines associations anti-chasse pour susciter l'indignation et l'alarmisme dans l'opinion publique et dans la classe politique. J'ai toujours affirmé que chacun peut avoir ses opinions légitimes sur la chasse mais qu'il est profondément inexact qu'un journaliste payé par nous tous utilise la "connivence" bienveillante d'un radiodiffuseur public pour propager ses convictions philosophiques et morales très discutables. Heureusement – non seulement pour nous mais pour tous les téléspectateurs – il semble que cette faute professionnelle idéologique va enfin se terminer par un changement radical dans la gestion et la programmation de RAI3.
Appel aux institutions
J'espère que cette lettre ouverte recevra l'attention qu'elle mérite de la part du président de la République, du Premier ministre, des présidents de la Chambre et du Sénat, du ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et des Forêts, du ministre italien de l'Environnement et de la Sécurité énergétique et du président de l'AGCOM, afin qu'ils stigmatisent formellement et avec la sévérité voulue cet abus qui dure depuis trop longtemps et qui offense des centaines de milliers d'honnêtes citoyens (Paolo Sparvoli, président de l'Associazione Nazionale Libera Caccia).