Franck Zunino, secrétaire général de AIW (Italie sauvage), a publié une déclaration sur problème de sanglier. Voici sa note : "La saison de chasse est sur le point de se fermer, mais les chasseurs l'ont en fait déjà fermée pour éviter de tuer trop de femelles sangliers, dont beaucoup déjà gestantes en décembre (ce qui en dit long sur la pureté de ces animaux !). Cela peut sembler être un choix éthique pour les militants des droits des animaux, mais c'est une éthique très, très poilue ! En ne chassant plus vous évitez de réduire la possibilité de faire des sacs de gros gibier l'année prochaine ! Malheureusement, au détriment des paysans et des tous les dommages qu'un excès de sangliers crée également à l'environnement et d'autres espèces de faune et de flore.
Mais l'absurde, c'est que les associations de protection animale, tout en accusant trop de sangliers du fait que ce sont les offices et organismes de chasse qui ont relâché des animaux plus ou moins hybrides et très prolifiques, leur reprochant, alors ils refusent de laisser les chasseurs résoudre le problème qu'en fait, ils ont créé. Et l'autre absurdité est que les chasseurs se réjouissent de ce veto ! Dans la pratique, les deux catégories se comportent mal, l'une pour cupidité de gibier, l'autre pour animalisme extrême. Et ceux qui perdent sont les agriculteurs et les rares espèces de faune et de flore qui ne subissent que des dégâts du sanglier. Pourtant, il serait facile de résoudre le problème. Autoriser plus d'abattage, mais aussi autoriser les agriculteurs à le faire à la place des chasseurs, avec ou sans permis de chasser, jusqu'à ce que le nombre de sangliers ait retrouvé le niveau fixé province par province par les autorités chargées du contrôle de la chasse.
Pour donner un exemple, dans la province de Savone, à la fin de la saison de chasse, seulement moins de la moitié des sangliers autorisés avaient été abattus : 28 XNUMX attendus. Les chasseurs ne peuvent pas considérer l'environnement naturel comme leur propre élevage de sangliers pour assurer une production de viande annuelle ! La chasse au sanglier est, ou devrait être, aussi un sport, et un sport se mesure aussi à sa qualité éthique. Et l'un des principes d'une chasse éthique doit être la satisfaction émotionnelle de ceux qui la pratiquent et non la quantité de celle-ci proie incarnée (comme c'est malheureusement presque toujours le cas pour la grande majorité des chasseurs) ! En conclusion, que les militants anti-chasse des animaux cessent de proposer des solutions théoriques, coûteuses et souvent inapplicables ou non fonctionnelles pour réduire la présence de sangliers et laissons les chasseurs résoudre le problème qu'ils ont créé.
Les chasseurs ne pensent plus qu'à gonfler leur carnier, et commencer à penser à une chasse éthique où la quantité de proies ne doit pas être le succès ou le plaisir d'une "sortie", mais le plaisir et les émotions de celle-ci, et à une saine et vraie gestion de la faune. Et les autorités trouvent des moyens de donner aux agriculteurs les moyens de défendre leurs produits avec autorisations spéciales mais aussi des règles à respecter pour s'assurer que le nombre de sangliers à abattre dans une province pendant la saison de chasse puisse être complété, peut-être même avec des exceptions à la période de chasse comme cela se fait déjà pour le chevreuil, et donc pour les aires protégées (réservoirs animaux absurdes dont la réduction numérique est également nécessaire à l'intérieur de leurs frontières, plutôt que d'être considérées comme hors limites pour équilibrer les interventions également pour le bien de la nature qui y est protégée).