La transformation d'un calibre consolidé selon les règles traditionnelles anglaises en magnum nécessite quelques mesures techniques et la volonté d'utiliser une charge beaucoup plus élevée que l'original : ensemble nous mettrons en place des fusils de chasse conçus pour conserver d'abord la section très fine du canon puis une masse beaucoup plus adhérent à la cartouche normale de 70 mm plutôt qu'à la cartouche de 76. Le rapport entre charge et masse sera donc très éloigné de ce que le général Journée avait codifié et vous aurez un fusil léger, maniable, très prêt à l'épaule et l'œil avec en représailles un recul plus sensible : bref, le vieil adage de l'œuf et de la poule reste en vigueur. Pour le public italien, le 28/76 était associé au précieux Ethos Benelli, semi-auto que nous n'avons pas encore eu la facilité d'essayer, mais dont on devine aisément les mérites et les performances : il faut néanmoins noter que depuis plusieurs années cette cartouche est couramment distribuée, par exemple sur le marché français où les chasseurs transalpins, connus pour leur passion et leur compétence dans le choix et l'utilisation des canons lisses, ils tirent une excellente satisfaction de cette charge et des fusils si camarades.
L'histoire part de son ami Fabio, qui signe cette chanson avec nous, qui est allé à la Rizini de Marcheno pour monter une paire de canons 28/70 à monter sur la carcasse d'un 20/76 de sa propriété : l'aimable Mme Moira Rizzini pose la question sur l'alésage, suscitant la curiosité de l'interlocuteur : où est le le plus souvent le moins et la paire de bielles était livrée avec des chambres de 76 mm. Ce n'est que récemment, cependant, que les expériences ont eu lieu, lorsque Fiocchi a suivi avec la courtoisie habituelle les demandes du curieux propriétaire de ce over-and-under : les longues valises sont arrivées rapidement et avec elles les spécifications de rechargement qui fournit 32-33 g de grenaille contre les 28 g de surcoût dans les douilles de 70 mm.
Certaines expérimentations ont rapidement conduit à considérer comme optimales ces doses que nous donnons sans notre responsabilité ni garantie.
1) Cas Noeuds 28/76/08 (T1), gâchette DFS 615, bourre B. & P. Baby 28 Max H6 ; Poudre de Vihtavuori N/105 x 1,70 g, pastilles de 7½ par 32 g, hauteur finie 65,5 mm, fermeture étoile sextuple. V/2,5 m du museau : 380, 395, 391, 391, 396 - Moyenne = 390,6 m/sec
2) Cas Noeuds 28/70/08 (T1), gâchette DFS 615, bourre B. & P. Baby 28 Max H6 ; Poudre de Vihtavuori N/105 x 1,55 g, grenaille de 7½ par 28 g, hauteur finie 61,5 mm, fermeture étoile sextuple. V/2,5 m du museau : 367, 375, 386, 375, 368 - Moyenne = 374,2 m/sec. Abandonné la fermeture ronde en raison du peu de contraste offert et de la pression réduite qui en résulte et du V / 2 développé beaucoup trop calme, nous sommes passés à la fermeture stellaire atteignant les paramètres indiqués par Fiocchi et rapportés ci-dessus. Les tests ont été effectués au TAV de Settimo T.se qui a mis à disposition le système fonctionnel pour tirer sur les cibles papier appropriées avec un cercle extérieur de 70 cm et un cercle intérieur de 35. La distance de 25 m est indicative de nombreuses situations de chasse ainsi que d'engagement des cibles.
Le superposé Rizzini s'est comporté comme on pouvait s'y attendre d'une arme fabriquée avec l'attention et la compétence habituelles à la Maison : tout fonctionne parfaitement depuis l'inclinaison du canon jusqu'à l'armement de la batterie, depuis les coups correctement calibrés autour de 1,4 - 1,7 kg sans tournoyer ni grattage, à l'expulsion ponctuelle et constante des coquillages. Les modèles de tir sont le résultat de chokes internes **** et *** que nous pensons optimaux pour ne pas trop serrer une colonne de plombs déjà avec une section étroite et donc tendant à une largeur réduite : en fait, d'après les résultats on peut dire que cette caractéristique négative a été brillamment résolue dans le fusil de chasse Rizzini qui offre des tailles de tir très fonctionnelles; à quelques reprises, nous pouvons avoir un arrangement de plomb plus à gauche du centre de la cible en raison non moins de notre défaut de poussoir à bras libre. Le montage de tir dépend beaucoup du contreventement : si l'on se laisse tenter de tenir la carabine avec une douceur induite dans notre esprit par les mesures de politesse de l'arme, les cartouches de 32 g se feront sentir et les canons remonter de quelques cm, mais si la prise est plus adaptée à la charge projetée vers l'avant, la stabilité sera assurée et avec elle le doublage rapide du coup.
En conclusion, on peut dire que le travail de notre ami Fabio a été positif et intéressant ainsi que la mise au point du fusil parfaitement adapté aux besoins de cette nouvelle cartouche pour notre marché, mais déjà largement testée à l'étranger.
di Emmanuelle Tabasso e Fabio De Rubis