La chasse pendant l'accouplement est certainement un sujet qui intéresse, passionne et divise la plupart des chasseurs au canon rayé. Ceci est démontré par cette discussion très intéressante qui s'est ouverte à travers nos pages. Un autre « gros gibier » intervient en mettant l'accent sur la gestion de la chasse dans les Apennins, plus jeunes en âge, mais pleins de réussites. Nous réitérons notre volonté d'accueillir des opinions, des commentaires, des réponses et tout ce qui a du sens à dire sur le sujet. FC
Cher Ettore, comme vous le dites à juste titre, il n'y aurait aucun problème avec la chasse au rugissement. Alors, pouvez-vous m'expliquer comment est née cette philosophie du bien-être ? Si ce n'est que moi, restons fidèles à cette saine pratique de sevrage. C'est vrai. Il faut de la prudence, de la sagesse, de la compétence, peu de dérangement, peu de monde autour. Donc, je suppose, tête assignée et choix du sujet âgé à prendre. À Tarvisio (je dis cela en tant que visiteur fréquent de la réserve depuis plus de vingt ans et maintenant membre honoraire), cela se produit. Malheureusement, cela ne se produit pas dans le Trentin où le principe du "patron assigné" ne s'applique pas et donc il me semble qu'il y a une ruée tous ensemble pour assurer les sujets prévus par le plan. Et donc, tous ensemble les premiers jours de chasse, tirant parfois à 500 mètres... Excusez la franchise.
En tant qu'Apennin, je me sens un peu touché par vos jugements sur la façon dont nous gérons. Les Apennins ont bien appris la leçon de l'Europe centrale, ils ont eu d'excellents professeurs (je veux me souvenir du frioulan Nicoloso). Et les résultats sont visibles : nos cerfs prospèrent, augmentent en nombre et en poids, sont porteurs de trophées qui rappellent ceux de leurs ancêtres danubiens (les cerfs des Apennins viennent de Tarvisio, eux-mêmes originaires plus récemment de Carinthie et plus anciens de Hongrie) .
Chez nous, la gestion se fait sans préjugés et personne ne lève le nez lorsqu'il touche la femelle ou le veau (comme cela se produit encore aujourd'hui chez les personnes âgées de la région des Alpes). Je n'ai jamais entendu parler de nous proposer la chasse au cerf à courre, comme cela se passe en France. C'est une vieille proposition des chiens du nord de l'Italie. Et il y a quelque temps, j'ai lu la même suggestion dans le magazine de l'Association des chasseurs tyroliens, à laquelle j'appartiens. En tout cas à Tarvisio, au mois de janvier, ainsi que dans de nombreuses régions d'Autriche et de Hongrie, une sorte de chasse est pratiquée sur les femelles afin de compléter le plan d'abattage. Mais sans chiens.
Quoi qu'il en soit, laissez-moi vous dire quelque chose. J'aime ce débat franc mais civilisé et composé qui se développe sur Chasse à la passion. C'est très différent de ce qui se passe dans d'autres endroits. C'est pourquoi j'aimerais qu'un autre chasseur ait son mot à dire. Heil de Waidmann! Et vive Marie ! Bruno Modugno
lire la pièce de Goffredo Grassani lire la réponse d'Ettore Zanon